Tenue des Auxiliaires Indigènes d'Afrique

L'expression de « Gendarmes Auxiliaires » a été employée pendant la Grande Guerre pour désigner des militaires temporairement admis dans la Gendarmerie, dans la zone de l'intérieur (et exceptionnellement au front), où ils ont rempli l'office de Gendarmes.
Au contraire, les « Auxiliaires Indigènes de la Gendarmerie d'Afrique » n'ont jamais été des Gendarmes ; non assermentés, ils n'ont jamais été qualifiés pour rédiger un procès-verbal. Loin de nous l'idée de ne pas rendre hommage aux services qu'ils ont rendu ~ au siècle dernier comme guides et comme interprètes, mais ils n'ont été que cela.

Porté à 70 par une Décision du 26 mai 1878, le nombre des auxiliaires Indigènes atteignit 119 en 1887, tant à pied qu'à cheval. Leur nombre oscilla par la suite aux environs de 200. Actuellement il n'y a plus dans la 19' Légion de Gendarmerie (Algérie) que 110 Auxiliaires, tous à cheval sauf un ; il y en a encore à pied et à cheval en Tunisie et au Maroc.
L'effectif total pour l'Afrique du Nord est, d'après l'Annuaire d'avril 1932, de 232 à cheval et de 21 à pied.

L'uniforme des Auxiliaires Indigènes a été déterminé par une Décision Ministérielle du 2 janvier 1866. Il consistait en une veste arabe, bleu foncé, avec passepoils écarlates sur
toutes les coutures. Une tresse plate en laine blanche orne le bas des manches, y dessine un parement triangulaire et entoure la fente qui est fermée par 9 petits boutons sphériques.
Sur chaque devant se dessine un ornement ovale, dit « Tombeau », en drap écarlate. entouré d'une tresse plate en laine blanche qui se prolonge vers l'encolure, au moyen de
plusieurs rangs contigus de cordonnet en laine blanche, formant sur le devant de la veste une courbe convexe, accompagnée de petites boucles ou nœuds de chamarrure et se terminant par un fleuron fait en même cordonnet. Un autre fleuron de chamarrure, en cordonnet blanc également, garnit l'angle formé par la tresse supérieure du tombeau et la courbe convexe précédemment décrite.
Le pantalon est de forme arabe, large et à plis (séroual), en drap bleu clair. Il se porte avec la botte molle du modèle des spahis, garnie d'éperons à la chevalière du modèle de la Gendarmerie de France. La coiffure consiste en une chéchia en tissu de laine feutré garance et pour la grande tenue un turban en tissu de laine blanche.

Le Prévôt a écrit:Ha oui, superbe !

Je suis étonné du port du glaive 1831 ...............c'était au règlement ???