Textes sur les différentes tenues d'Officier dans les années 30
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Textes sur les différentes tenues d'Officier dans les années 30
Circulaire du 3 décembre 1932 :
La tenue de ville est portée au cours des sorties n’ayant pas le caractère de service ou de course prévu au paragraphe « Tenue de travail » et pour les réunions publiques et privées n’ayant pas un caractère de cérémonie.
Sa composition est la suivante :
- képi
- tunique
- pantalon
- bottines (avec éperons pour les officiers montés)
- gants blancs-ceinturon en laine mohair bleu foncé
- barrettes ou demi-barrettes des décorations (ou, éventuellement, insignes complets des décorations, fourragère)
- cape (s’il y a lieu).
En tenue de ville, les armes ne sont prises qu’exceptionnellement, lorsque le commandement le prescrit.
La grande tenue est portée pour tous les services et escortes d’honneur, pour les réceptions et cérémonies officielles, pour les réunions publiques et privées ayant un caractère de cérémonie, en particulier, dans un cortège (obsèques, mariage, etc.).
Les militaires qui sont en cérémonie, c’est-à-dire qui font partie du cortège proprement dit, ou qui sont en représentation officielle, doivent être en grande tenue. Le commandement le précise lorsqu’il s’agit d’un service commandé.
Sa composition est la suivante :
À pied. – Même composition que la tenue de ville, mais complétée par :
- le ceinturon blanc
- les épaulettes et les aiguillettes
- le sabre avec dragonne à gland d’or
- les insignes complets des décorations sur la tunique
À cheval. – Même tenue qu’à pied, mais avec :
- culotte
- bottes ou brodequins avec jambières
- éperons à la chevalière
- pans de vareuses relevés
- harnachement, couverture et sacoches
Circulaire du 20 mars 1935
Elle se veut encore plus précise sur les conditions de port des différentes tenues des officiers. Pour assurer l’uniformité et la correction du port, par les officiers, de leurs différentes tenues réglementaires, les hautes autorités militaires sont priées de veiller avec le plus grand soin à l’observation des règles qui sont précisées ci-après. Les commandants d’armes ont la délégation permanente de rappeler et de faire appliquer ces règles selon les circonstances, parfois diverses, de la vie des officiers dans les villes de garnison.
La grande tenue (tenue n° 1). – C’est une « tenue d’apparat » pour toutes les cérémonies solennelles et pour la participation des officiers sans troupe aux cortèges, prises d’armes ou réceptions officielles comportant un caractère de solennité. Elle peut être prescrite avec la variante suivante pour les cérémonies privées n’exigeant pas un « apparat » particulier : « Grande tenue n° 1 pour tous les officiers, mais sans chapeau et sans ceinture de soie pour les officiers généraux. »
La tenue de ville (tenue n° 2). – Elle comprend les mêmes effets principaux que la grande tenue, mais c’est une « tenue de petite cérémonie » pour les réceptions et réunions qui, sans avoir un caractère de solennité, nécessitent cependant un certain décorum. Elle peut n’être prescrite qu’assez rarement pendant la journée et être remplacée la plupart du temps par la « tenue de jour » définie ci-après. Par contre, elle s’impose généralement en fin d’après-midi et le soir dans les réceptions ou réunions pour lesquelles la « grande tenue » n’aura pas été spécialement prescrite.
La tenue de jour (tenue n° 3). – Elle comprend des effets de travail en très bon état de conservation ; c’est une « tenue de sortie » pour la plupart des réunions, visites, inspections et revues ayant lieu dans la journée et pour lesquelles la « tenue de ville » n’a pas été spécialement prescrite.
Elle est ainsi constituée :
- vareuse avec barrettes de décorations
- pantalon de drap avec bottines noires (pouvant être remplacées avant la nuit, pour les officiers montés, par la culotte et les bottes)
- gants blancs
- ceinturon de cuir avec bélière
- sabre avec dragonne en cuir
- éventuellement, manteau de drap réglementaire
La tenue de travail (tenue n° 4) et la tenue de campagne (n° 5) n’appellent aucune observation particulière.
Il est rappelé que les effets de « grande tenue » et de « tenue de ville » seront obligatoires à partir du 1er janvier 1936 pour tous les officiers généraux, supérieurs et subalternes.
Les manteaux et vêtements légers facultatifs en « tenue de travail » et en « tenue de campagne » doivent avoir la forme dite « raglan » et comporter un col fermé plat-chevalière.
Merci Pandore pour ces textes !
La tenue de ville est portée au cours des sorties n’ayant pas le caractère de service ou de course prévu au paragraphe « Tenue de travail » et pour les réunions publiques et privées n’ayant pas un caractère de cérémonie.
Sa composition est la suivante :
- képi
- tunique
- pantalon
- bottines (avec éperons pour les officiers montés)
- gants blancs-ceinturon en laine mohair bleu foncé
- barrettes ou demi-barrettes des décorations (ou, éventuellement, insignes complets des décorations, fourragère)
- cape (s’il y a lieu).
En tenue de ville, les armes ne sont prises qu’exceptionnellement, lorsque le commandement le prescrit.
La grande tenue est portée pour tous les services et escortes d’honneur, pour les réceptions et cérémonies officielles, pour les réunions publiques et privées ayant un caractère de cérémonie, en particulier, dans un cortège (obsèques, mariage, etc.).
Les militaires qui sont en cérémonie, c’est-à-dire qui font partie du cortège proprement dit, ou qui sont en représentation officielle, doivent être en grande tenue. Le commandement le précise lorsqu’il s’agit d’un service commandé.
Sa composition est la suivante :
À pied. – Même composition que la tenue de ville, mais complétée par :
- le ceinturon blanc
- les épaulettes et les aiguillettes
- le sabre avec dragonne à gland d’or
- les insignes complets des décorations sur la tunique
À cheval. – Même tenue qu’à pied, mais avec :
- culotte
- bottes ou brodequins avec jambières
- éperons à la chevalière
- pans de vareuses relevés
- harnachement, couverture et sacoches
Circulaire du 20 mars 1935
Elle se veut encore plus précise sur les conditions de port des différentes tenues des officiers. Pour assurer l’uniformité et la correction du port, par les officiers, de leurs différentes tenues réglementaires, les hautes autorités militaires sont priées de veiller avec le plus grand soin à l’observation des règles qui sont précisées ci-après. Les commandants d’armes ont la délégation permanente de rappeler et de faire appliquer ces règles selon les circonstances, parfois diverses, de la vie des officiers dans les villes de garnison.
La grande tenue (tenue n° 1). – C’est une « tenue d’apparat » pour toutes les cérémonies solennelles et pour la participation des officiers sans troupe aux cortèges, prises d’armes ou réceptions officielles comportant un caractère de solennité. Elle peut être prescrite avec la variante suivante pour les cérémonies privées n’exigeant pas un « apparat » particulier : « Grande tenue n° 1 pour tous les officiers, mais sans chapeau et sans ceinture de soie pour les officiers généraux. »
La tenue de ville (tenue n° 2). – Elle comprend les mêmes effets principaux que la grande tenue, mais c’est une « tenue de petite cérémonie » pour les réceptions et réunions qui, sans avoir un caractère de solennité, nécessitent cependant un certain décorum. Elle peut n’être prescrite qu’assez rarement pendant la journée et être remplacée la plupart du temps par la « tenue de jour » définie ci-après. Par contre, elle s’impose généralement en fin d’après-midi et le soir dans les réceptions ou réunions pour lesquelles la « grande tenue » n’aura pas été spécialement prescrite.
La tenue de jour (tenue n° 3). – Elle comprend des effets de travail en très bon état de conservation ; c’est une « tenue de sortie » pour la plupart des réunions, visites, inspections et revues ayant lieu dans la journée et pour lesquelles la « tenue de ville » n’a pas été spécialement prescrite.
Elle est ainsi constituée :
- vareuse avec barrettes de décorations
- pantalon de drap avec bottines noires (pouvant être remplacées avant la nuit, pour les officiers montés, par la culotte et les bottes)
- gants blancs
- ceinturon de cuir avec bélière
- sabre avec dragonne en cuir
- éventuellement, manteau de drap réglementaire
La tenue de travail (tenue n° 4) et la tenue de campagne (n° 5) n’appellent aucune observation particulière.
Il est rappelé que les effets de « grande tenue » et de « tenue de ville » seront obligatoires à partir du 1er janvier 1936 pour tous les officiers généraux, supérieurs et subalternes.
Les manteaux et vêtements légers facultatifs en « tenue de travail » et en « tenue de campagne » doivent avoir la forme dite « raglan » et comporter un col fermé plat-chevalière.
Merci Pandore pour ces textes !
Dernière édition par Cpt De Boëldieu le Dim 30 Avr 2017 - 18:10, édité 2 fois
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Re: Textes sur les différentes tenues d'Officier dans les années 30
Merci David pour cet article très instructif sur le port de la tenue d'officier, peux-tu ajouter des photographies en relation avec tes explications ? Vu ta garde robe (c'est une boutade ) Mis à part le plaisanterie, je pense que ce ne sera pas un souci d'ajouter tes tenues comme modèle Merci....
Re: Textes sur les différentes tenues d'Officier dans les années 30
Je ne mets ici que les textes... Pour les photos il faut juste regarder les différents posts présents et à venir dans la rubrique "Officier : tenues diverses années 30" !
Et je me rends compte, à la lecture de ces textes, que dans certaines photos que j'ai faites, la tenue n'est pas vraiment réglementaire... Donc nouvelles photos en perspective !
Et je me rends compte, à la lecture de ces textes, que dans certaines photos que j'ai faites, la tenue n'est pas vraiment réglementaire... Donc nouvelles photos en perspective !
Cpt De Boëldieu- co-admin
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Re: Textes sur les différentes tenues d'Officier dans les années 30
Ici ma présentation sur buste de la Grande Tenue GD modèle 31 et particulièrement de la tunique (tunique et képi appartenaient au même propriétaire), avec ceinturon en mohair blanc et plateaux à têtes de gorgones, épaulettes, aiguillettes et décorations pendantes (ajoutées ici "librement") :
- Légion d’honneur
- Croix de guerre des Théâtres d'opérations extérieurs
- Ordre du Ouissam alaouite
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Cpt De Boëldieu- co-admin
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